Il était une fois… »Pain In My Heart », « For Your Precious Love » et « I’ve Got Dreams To Remember »

Hier, Arte a enfin évoqué la légende Otis Redding dans son Summer of Soul. Et une fois n’est pas de coutume, de ce que j’en ai vu, il n’y a avait pas trop matière à m’énerver. Voilà bisous Arte.

Je pourrais vous parler encore en encore d’otis, sous tellement d’angles mais comme nous sommes sur All That Soul et non All That Otis, je vais me canaliser. Ceci étant dit, j’aimerais m’arrêter sur 3 titres d’Otis Redding. Voilà comme ça, parce que c’est lundi. Ils l’ont dit hier sur Arte, personne ne reprend une chanson comme Otis, PERSONNE. Il arrive à en faire rejaillir le meilleur, des tonalités et des sentiments qu’on ne retrouvait pas dans la version originale. C’est pour cela que parmi les 3 titres dont je vais vous parler, il y a deux reprises (enfin 1,5 vous comprendrez pourquoi).

Pain In My Heart (septembre 1963)

Pain In My Heart, l’album du début. Mais aussi quel titre ! Si mes souvenirs sont exacts, « Pain In My Heart » était le 3 eme single issu de l’album après « These Arms of Mine » et « That’s What My Heart Needs. C’est ce titre qui sonstitue la &.2 reprise. 1/2 reprise car je crois qu’il n’a jamais été officiellement admis  que c’était une reprise du « Ruler Of my Heart » d »Irma Thomas sorti en 1972. Dans le doute donc, ce sera une 1/2 reprise même si musicalement parlant, il n’y a aucun doute possible.

Irma Thomas – Ruler Of My Heart

For Your Precious Love (Mars 1965)

Tout d’abord je tiens à dire que j’ai énormément d’amour pour The Impressions. Vraiment. Mais voilà, parce qu’il faut le dire, en 1965, Otis a pris le titre « For Your Precious Love », il l’a modelé, façonné, en a sorti une oeuvre artistique et a lancé cette oeuvre sur la version de The Impressions et l’a réduite en bouillie devant une horde de groupies hystériques et prêtes à tout quitter pour lui.

The Impressions – For Your Precious Love (1958)

I’ve Got Dreams to Remember (Juin 1968)

Alors ce titre n’est pas une reprise et comme la date l’indique a été publié à titre posthume. Vous vous demandez sûrement pourquoi j’ai choisi ce titre (autre que pour sa beauté) ? Et bien c’est parce que c’est le seul titre (connu) co-écrit par la femme d’Otis, Zelma (et Joe Rock). Il figure sur le 2eme album posthume d’Otis publié en 1968 quelques mois après le classique The Dock of the Bay.

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